Released 09 Nov 2018
LP available from Hands in the Dark (Cat.# HITD 042)
CS available from Obsolete Future (Cat.# OF 016)
All tracks composed, performed & recorded by Matthias Puech. Mastering by Lawrence English @ Negative Space. Artwork by Cécile Kojima. Original cover photograph licensed from BnF, Société de Géographie.
Alpestres appeared in several 2018 top lists: Souffle Continu, L’Ombre sur la Mesure, Schizophrénie, Riccardo Gorone (Impatto Sonoro), Spenser Thomson (The Wire), John Mulvey (MOJO), Eureka.
À l’écoute d’Alpestres, on est saisi par le sens du détail justement et par la façon dont Puech développe un univers personnel captivant. Il est d’ailleurs plus que recommandé de le découvrir au casque, tant le moindre chuintement participe à la perception générale des morceaux, et tant le mix panoramique immerge et désoriente l’auditeur. Avec la nature de la montagne au coeur du disque, on découvre au gré des pistes un tableau oscillant entre douceur et violence des éléments des Alpes suisses (un bouillonnant “Talausblick vom Hohlichtpass”) ou le folklore local (l’inquiétant “Krampus”, le rampant “Flucht des Tatzelwurmes” ou le plus ambigu “Tchäggätta”). Les couches synthétiques s’entremêlent aux field recordings et aux bourdonnements retentissants faisant d’Alpestres un objet mouvant et complexe.
Ascending from crisp climatic ambience, Parisian Matthias Puech teases electronic textures that feel as though they have emerged from water and stone. ‘Alpestres’ is not so much about the physicality of the mountainous landscape he tries to depict – rather, the less tangible sensation of having experienced it. While ‘Badalisc’ maintains the optimism of past exhilarations, Puech also provides moments of solid tension (see album highlight ‘Krampus’), which lend a much-needed balance, given the artist’s source material.
Même en pesant mes mots et ma passion, Alpestres est un album littéralement sidérant. Un monde englouti où se ravivent les miettes de l’enfance. Une véritable randonnée céleste, source de jouvence.
Fakt, że Puech na co dzień jest naukowcem, wzbudza tylko dodatkowe zaciekawienie, ale wróży chłodne eksperymenty, podczas gdy w tych impresjach z gór – choćby w górującym nad resztą Talausblick vom Hohlichtpass (tytuł od przełęczy w szwajcarskich Alpach) albo wyjątkowo jak na ten album hałaśliwym Tschäggättä – jest jednak całkiem sporo emocji i gry bardzo zniuansowaną dynamiką.
Alpestres plays like the inverse of René Daumal’s great, unfinished Mount Analogue novel: the book positing an actual climb up an allegorical mountain vs. a soundtrack to an imaginary summit of the Alps (which I hear are real).
Toute douce, puis d’oscillations en nappes organiques, l’électronique balade de synthé, dont le musicien conçoit lui-même les modules, se mue en un hymne frénétique d’aciérie fantastique qui perdrait tout contrôle, «non planifiée comme une partition, non» nous précise le musicien qui nous évoque un morceau «à la forme bosselée d’une montagne». Et nous qui au diapason de son évolution, embrassons pleinement sa courbe, avalons son pic et encaissons, ivre de tout, son avalaison.
Matthias Puech has signed to Hands in the Dark for his new album Alpestres, a deeply immersive meditation on Europe’s most stunning mountain range. Not to mention how nature is as likely to comfort as to kill you. In the following exclusive, we share its lead single along with Puech’s thoughts on the project, which will be unveiled in full on November 9th along with a limited tape edition on Obsolete Future….